Relevé de l’existant
a. Collecte des informations générales :
- Description de l'entreprise : On commence par recueillir des informations sur l'entreprise, comme la taille des locaux, les horaires de fonctionnement, et le type d'activités réalisées (tertiaire, production industrielle, etc.).
- Plan des locaux : Analyse des plans ou relevé sur site des différents espaces à éclairer : bureaux, entrepôts, zones de production, espaces communs, etc.
b. Inventaire des équipements d’éclairage :
- Recensement des luminaires existants : Liste des types de luminaires, ampoules ou tubes (fluorescents, LED, halogènes, etc.), leur puissance (W), et leur nombre dans chaque zone.
- Durée de fonctionnement : Estimation du nombre d'heures de fonctionnement des luminaires par jour et par an, en tenant compte des horaires de travail, de l’éclairage de sécurité, et de l’éclairage extérieur.
- Mesures sur site : Relevé des niveaux d’éclairement réels (en lux) dans différentes zones à l'aide de luxmètres pour comparer avec les normes recommandées.
c. Analyse de la consommation d’énergie :
- Relevé des factures d’électricité : Analyse des consommations électriques liées à l'éclairage, en extrayant les données des factures d'électricité sur une période significative (généralement un an).
- Identification des inefficacités : Repérage des zones ou des types de luminaires particulièrement énergivores ou obsolètes.
Proposition d'équivalences
a. Identification des solutions d’amélioration :
- Remplacement des luminaires : Proposition de luminaires plus efficaces (par exemple, passage à la technologie LED, qui consomme moins d’énergie pour un même niveau d’éclairement).
- Systèmes de contrôle : Proposition d'installer des systèmes de gestion de l'éclairage comme des détecteurs de présence, des variateurs de lumière, ou des minuteurs pour optimiser la consommation d'énergie en fonction de l'utilisation réelle des espaces.
- Optimisation de l’éclairage naturel : Suggestions pour améliorer l'éclairage naturel (par exemple, installation de puits de lumière ou réaménagement des ouvertures) pour réduire la dépendance à l’éclairage artificiel.
b. Calcul des équivalences énergétiques :
- Comparaison des puissances : Comparaison entre les puissances consommées par les luminaires existants et celles des luminaires proposés.
- Estimation des économies d’énergie : Calcul des économies d’énergie potentielles en passant aux nouvelles technologies (ex. : LED vs. fluorescents), en tenant compte des heures de fonctionnement et de l’efficacité lumineuse.
Création d'un budget
a. Évaluation des coûts d’investissement :
- Coût du matériel : Estimation du coût des nouveaux luminaires, systèmes de contrôle, et éventuelles modifications nécessaires (câblage, supports).
- Coût d’installation : Prise en compte des coûts de main-d’œuvre pour le démontage des anciens équipements et l’installation des nouveaux.
- Frais annexes : Éventuels coûts supplémentaires, tels que le recyclage ou la gestion des déchets des anciens équipements.
b. Subventions et incitations :
- Recherche d’aides financières : Identification des subventions, crédits d'impôt, ou autres incitations financières disponibles pour la transition vers un éclairage plus efficient (selon les réglementations locales ou nationales).
Établissement du Retour sur Investissement (ROI)
a. Calcul des économies annuelles :
- Réduction de la consommation d’énergie : Estimation des économies annuelles en kWh grâce à la nouvelle installation.
- Réduction des coûts d'exploitation : Estimation des économies financières annuelles sur la facture d’électricité.
b. Calcul du ROI :
- Calcul du ROI simple : Le ROI est calculé en divisant le coût total de l'investissement (matériel + installation) par les économies annuelles. Ce ratio donne le nombre d’années nécessaires pour récupérer l’investissement initial.
- Analyse de rentabilité : Une analyse plus détaillée peut inclure des projections sur plusieurs années, en tenant compte des fluctuations potentielles des prix de l’énergie et des coûts de maintenance réduits avec la nouvelle technologie.
Proposition de financement
a. Solutions de financement interne :
- Autofinancement : Proposition de financer le projet avec des fonds propres de l’entreprise, souvent recommandé si le ROI est rapide.
- Budget alloué : Identification des fonds ou du budget interne disponible pour ce type d’investissement.
b. Solutions de financement externe :
- Prêts bancaires ou leasing : Proposition de recourir à un prêt bancaire ou à un leasing pour financer l'achat des nouveaux équipements. Les économies réalisées sur la facture d'électricité peuvent alors servir à rembourser le prêt.
- Partenariats ou contrats de performance énergétique (CPE) : Proposition de passer un contrat de performance énergétique où une entreprise tierce finance l’installation en échange d’une partie des économies d’énergie réalisées.
Conclusion et suivi
a. Présentation du rapport d’audit :
- Résumé des résultats : Présentation des économies potentielles, du coût de l'investissement, et du retour sur investissement estimé.
- Recommandations finales : Conseils sur les options de financement et les étapes suivantes pour la mise en œuvre.
b. Suivi et ajustement :
- Mise en œuvre : Accompagnement possible de l’entreprise dans la mise en œuvre des recommandations.
- Suivi post-installation : Une fois le nouveau système d’éclairage en place, suivi des performances réelles pour vérifier que les économies d’énergie sont bien au rendez-vous et ajustement si nécessaire.
Exemple de resultats
Ce processus d’audit énergétique permet non seulement de réduire les coûts liés à l'éclairage, mais aussi de contribuer à une meilleure efficacité énergétique globale de l'entreprise, tout en respectant les normes environnementales et en améliorant le confort des employés.
